Ce samedi 24 juin, en fin de matinée, la commune de Silfiac a inauguré les visites virtuelles de sa chapelle Saint-Laurent et de son église Saint-Pierre. Un flashcode a été posé bien en évidence aux abords des deux édifices. Il suffit de la scanner avec son smartphone pour pouvoir – virtuellement – se déplacer à loisir dans et autour de ceux-ci. Toutes les informations disponibles sur leur histoire, leur architecture et les objets qu’ils abritent apparaissent à la demande.

C’est Yann Jondot, adjoint à Langoëlan et ambassadeur national des ambassadeurs des accessibilités qui, en visite à Silfiac en février dernier accompagné d’Antoine Le Pioufle, alors ambassadeur des accessibilités à Pontivy Communauté, a soufflé cette bonne idée aux élus silfiacois. Elle ouvre effectivement aux personnes en situation de handicap l’accès aux richesses patrimoniales de nos territoires, même quand un escalier ou une marche infranchissable les en séparent. Tous deux étaient présents à Saint-Laurent ce 24 juin.

Lors de son discours, le maire, Olivier Constant, a rappelé que ce projet avait immédiatement séduit les élus par sa puissance d’inclusion, puisqu’il profite autant aux personnes valides qu’à celles en situation de handicap. Il a aussi souligné son rôle d’accélérateur de l’action communale puisque qu’il donne le coup d’envoi de deux autres projets, en réflexion depuis quelques temps : la mise en accessibilité physique de ces deux édifices et l’inscription de la totalité de la chapelle Saint-Laurent à l’inventaire des monuments historiques, pour le 100^e anniversaire du classement de son pignon sud, en 2025.

Après les remerciements à tous les Silfiacois engagés dans l’entretien, la connaissance, la valorisation et l’animation de leur patrimoine, les félicitations ont plu sur Henri Panhéleux, auteur de ces deux superbes visites. Ancien adjoint à Saint-Gérand, il s’est mis en devoir de mettre en valeur le patrimoine religieux du Centre-Bretagne. Il a créé pour cela la société Kerdrone, dotée d’un matériel de très haut niveau, dont un drone et plusieurs appareils photo à 360°. Comme l’a souligné encore le maire : il a travaillé à Silfiac avec la même passion que s’il était sur sa propre commune, sans compter ses heures, revenant autant de fois que nécessaire pour trouver la meilleure lumière, vérifier un détail oublié ou demander de nouvelles précisions aux meilleurs connaisseurs des richesses de la commune. Pour un résultat véritablement bluffant.

La cérémonie s’est achevée autour d’un verre, en se donnant rendez-vous le 13 août au même endroit, en fin de matinée, pour le pardon de la Chapelle Saint-Laurent.